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Roc d'Azur 2024

Le Roc d'Azur, grosse machine où grouille toute la planète VTT, permet en un laps de temps très court de faire le point avec beaucoup d'acteurs, comme ce fût le cas avec la Fédération Française de Cyclisme. Nous avons pu échanger et participer aux débats sur 3 principaux points :

  • La labelisation des sites VTT du département : il apparait important de se poser pour faire l'état des lieux de l'existant. La majorité de l'offre remonte via des sites labélisés par la FFC, mais il peut rester des cas isolés, et surtout d'autres territoires se montrent intéressés pour constituer leur offre. La vision départementale permettra de faire remonter au niveau national le potentiel, la poursuite des sites existants avec une offre complétée au besoin, le raccrochement à d'éventuels territoires voisins avec une offre plus diffuse, et pourquoi pas la mutualisation de territoires vers des sites uniques pour les projets à venir.

 

  • Le devenir des Grandes Traversées Gravel : ce point concerne essentiellement la GTJ qui fait toujours partie des précurseurs en termes d'itinérance, et la grande traversée du massif gravel ne fait pas exception. Faut il labéliser différemment les GT gravel sachant que l'on parle parfois de variantes, et à d'autres moments d'itinéraires en grande partie différents ? Faut il imposer le balisage avec la montée en puissance des outils numériques et de l'utilisation des traces GPX ? Nous nous sommes prononcés en indiquant qu'il fallait offrir de la flexibilité et s'adapter aux contextes locaux et aux directives politiques. Ce n'est jamais simple de répondre aux standards nationaux, et encore moins sur une offre émergeante. Toutefois, elle n'est pas à prendre à la légère, la Grande Traversée du Massif Central voit une énorme pas de consultation sur la version gravel sur sa première année d'existence. La philosophie du gravel est la liberté avec un grand L. Il faut peut être avoir cette même ligne de conduite dans la gestion des projets gravel, ouvrant la réflexion vers de nouveaux standards de pratique, et gestion. Nous avons préconisé à ce titre de plutôt investir les technologies collaboratives, à l'image des fonds de carte OpenStreetMap utilisés par beaucoup de calculateurs d'itinéraires. Le travail dans ce domaine est immense pour les collectivités, il serait bon de ne pas trop laisser passer le train.

 

  • Le développement d'un atlas des sites VTT sur Outdoor Vision : le pôle ressource national des sports nature, émanation du ministère, a développé un puissant outil permettant d'analyser les comportements en matière de sports nature sur les territoires. Le département du Doubs possède un compte à ce titre permettant d'intégrer les données dans la démarche de diagnostic des itinéraires que nous sommes en train de lancer. La FFC veut faire un développement pour automatiser la génération d'atlas par site labélisé. C'est un pas intéressant dans l'analyse des comportements. Nous avons toutefois insisté sur la nécessité de bien récupérer les données de lieux de pauses. Ces informations sont cruciales dans des réflexions d'aménagement, comme le concept de Halte que nous avons à l'ENJ. Cette donnée n'était pas prévue de base, mais sera bien ajouté à l'atlas suite à nos remontées.
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